Tandis qu’à leur marche hebdomadaire, nos compagnons se livrent, nous flânons tranquillement vers le Musée des «Gueules rouges», ainsi nommés car la bauxite se chargeait de leur donner de la couleur.

Vivre des senteurs de la terre, et telle une plante,

se sustenter de lumière !


Il ne reste plus rien de visible des mines aujourd'hui, juste quelques vestiges abandonnés comme à Cabasse, le musée de Tourves a vocation à raviver la flamme des lanternes des mineurs.

Le 4 décembre 1986, le comité central de Pechiney annonce la fermeture des mines, « le jour de la Sainte-Barbe », un jour sacré pour les mineurs, et en novembre 1990, le dernier mineur raccroche son casque.


A suivre : La descente dans la mine.


Pour Maurice Constans, né en 1942, Maire de Tourves

1983-2008, fondateur du Musée des Gueules Rouges

et Patrick Paris, 61 ans (de gauche à droite), la notoriété du musée nécessite une meilleure signalétique. Un ancien mineur a réalisé ici la sculpture d'une lanterne de mineur, installée au rond-point de Tourves.

http://archives.varmatin.com/ site recommandé pour de plus amples explications.

Très critiqué en son temps lorsqu'il a proposé la création d'un musée des Gueules rouges à Tourves, Maurice Constans peut sourire ! Il a réussi une belle oeuvre.

L'objectif étant de « conserver cette mémoire, ce patrimoine qui, pendant plus d'un siècle, a fait vivre l'économie de notre département

Au plus fort, l'exploitation de l'or rouge a fait vivre jusqu'à deux mille mineurs et presque autant d'emplois induits dans ce bassin minier qui s'étendait du Cannet à Saint-Maximin et de Mazaugues à Barjols.

Nous sommes accueillis par une très charmante jeune femme,  très compétente, très belle élocution. Elle a su captiver et retenir notre attention. Très intéressant, nous avons «vécu» un morceau de cette vie. Si nous pouvions prendre conscience de notre bonheur aujourd’hui !

Ils travaillaient sans casque, puis enfin, celui-ci est devenu obligatoire, en bauxite, et en ciment. évidemment. Avec humour !

L’Aluminium se recycle, oui, mais pas dans les caniveaux, dans la nature !

Nos pilules, gélules et autres comprimés, sont aussi recyclables, voyez les photos qui suivent:

N’est-ce pas génial ?

Ne vaut-il pas mieux les voir encadrés plutôt qu’avalés ? Lorsque nous jetons une tablette vide, a-t-on idée que c’est de l’aluminium recyclable ? Ma foi, non, jusqu’à ce jour.

A côté, la tenue vestimentaire pour descendre à la mine.

Nous ne l’enfilerons pas,

mais nous mettrons les casques, non pas en bauxite mais très actuels, donc plus légers.



A  suivre...

Mais il faut dire le pourquoi d’un tel labeur. L’aluminium !