Comme toute belle histoire d’amour, (à l’opéra, bien sûr) la scène finale est dramatique, la mort les unit à jamais. Lakmé s’empoisonne avec une fleur de datura. Son amoureux échappera à ce destin fatal en buvant à la coupe sacrée.
Que c’est beau l’amour ! Bien sûr, les voix, la musique, le jeu de scène, nous font oublier le côté un peu répétitif de tous les opéras. Le plaisir est au rendez-vous. Profitons-en !
<- « Il y a dans la partition de Lakmé une légèreté heureuse de la pensée musicale où perce une véritable tendresse pour les protagonistes du drame. En suspension dans la vision éthérée du compositeur, ceux-ci poursuivent une dérive inexorable vers un terme fatal. L’Opéra de Marseille présente une production dont nous avons déjà pu, sur d’autres scènes, apprécier les modalités avec différents degrés de satisfaction.»->